
Une ville abimée
Chères Plesséennes, chers Plesséens,
Depuis plusieurs mois, nous, vos élus du groupe « Ensemble pour Le Plessis » sommes plus que préoccupés par l’évolution du quartier Bony-Tramway. Au printemps dernier, dans cette tribune, nous vous avions indiqué les nombreuses raisons de notre opposition à ces constructions inadaptées à l’équilibre de notre ville. Nous avions alors demandé au maire qu’une large concertation soit organisée auprès des habitants, demande qui était restée sans réponse… dans l’attente du démarrage des travaux !
Nos sujets de préoccupation étaient également partagés par les services de l’Etat, le maire étant dans l’obligation, à la demande de la DRIEAT-IdF (Direction Régionale et Interdépartementale de l’Environnement, de l’Aménagement et des Transports) d’organiser une enquête publique.
Redoutant peut-être l’avis des Plesséens, le maire n’en a pas fait grande publicité, réduisant la communication aux obligations légales. Aucune mention dans le Plessis-Mag et plus étonnant encore, parution de l’annonce légale dans le journal « Les Echos » ! Si l’enjeu n’était pas si important, ça en serait presque risible.
Et que dire des résultats de l’enquête ? Une participation réduite… et pour cause. Les avis critiques reprenaient largement ce que tout le monde entend dans Le Plessis : trop forte densité, inquiétudes environnementales, problèmes de circulation, insuffisance des équipements… Quant aux avis positifs, d’où viennent-ils ? Nous ne les entendons pas lors de nos rencontres avec les Plesséens !
Autre sujet d’inquiétude, l’état de l’école Olympe de Gouges. Voilà près de 10 ans que cette école a été construite, voilà près de 10 ans que les classes sont inondées à chaque épisode pluvieux. Il y a 2 ans, à la suite de mes demandes répétées, un audit juridique avait été mené pour que des travaux puissent être engagés. Depuis, aucune action menée. Fissures, moisissures, humidité sur les murs et plafonds, problèmes électriques… Un plan de travaux doit être prévu rapidement. Il en va de la santé et de la sécurité des élèves et du personnel. Il en a va aussi de la préservation de notre patrimoine communal. Mais est-ce vraiment une priorité de la majorité municipale quand on voit notamment l’état de nos routes, de nos trottoirs et du mobilier urbain.
Notre ville est bien abimée…
Nous sommes à votre disposition pour agir avec vous et pour notre commune.
Bien fidèlement,
Alexis Maréchal
Conseiller municipal
Vice-Président Finances GPSEA

Retour de la réunion publique du 21 novembre
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